Avant que la pandémie ne survienne, le secteur des voyages d’affaires devait atteindre 1 400 milliards d’euros de dépenses annuelles, selon la

GBTA

. L’impact des voyages d’affaires est évident, non seulement sur l’économie, mais aussi sur l’environnement.L’adoption d’objectifs et de pratiques en faveur du développement durable devient une priorité croissante pour les entreprises, leur réputation étant même impactée par leurs choix environnementaux. Cependant, bien que les émissions liées aux voyages d’affaires contribuent largement au réchauffement climatique, établir des relations commerciales en face à face demeure essentiel pour de nombreuses entreprises.Heureusement, de nombreuses ressources permettent aux voyageurs d’affaires de comprendre leur impact carbone, de choisir des solutions de voyage durables et de contribuer à lutter contre le changement climatique en atteignant la neutralité carbone.

Agir en faveur du développement durable est possible en remettant constamment en question nos pratiques et en nous efforçant de les améliorer. Voici quelques mesures que votre entreprise peut prendre pour mettre en œuvre une politique de voyages plus respectueuse de l’environnement, sans compromettre son activité.

Calculer les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements professionnels de votre entreprise est un excellent moyen de connaître votre impact, d’identifier vos principales sources d’émission de CO₂ et d’élaborer un plan d’action pour réduire ces émissions. Il existe aujourd’hui de nombreuses façons de calculer l’empreinte carbone d’une entreprise, quelle que soit sa taille, comme faire appel à un cabinet de conseil ou utiliser des outils spécifiques. Lorsque vous utilisez la plateforme de voyages d’affaires de TravelPerk pour planifier vos déplacements, vous pouvez automatiquement afficher et suivre l’empreinte carbone des déplacements de votre entreprise.

De plus en plus d’entreprises adoptent des programmes de voyages d’affaires écoresponsables qui tiennent compte de l’environnement et définissent les actions à mettre en œuvre pour réaliser des déplacements durables. Pour créer un tel programme, l’idéal est de commencer par analyser votre empreinte carbone et d’utiliser les données pour fixer des objectifs de réduction des émissions. Sur la base de ces données, fixez des objectifs clairs et définissez les mesures à prendre pour les atteindre, y compris des incitations et des restrictions pour encourager vos collaborateurs à les respecter. Définissez comment les progrès seront suivis et mesurés, ainsi que les personnes qui en seront responsables.Pour s’assurer que le programme de voyages écoresponsables soit bien respecté, il est également essentiel de le promouvoir auprès de vos collaborateurs et de les former. 

Saviez-vous que les sièges de première classe et de classe affaires peuvent générer, en moyenne, jusqu’à

deux fois plus

de CO₂ ? C’est dû à la plus grande surface occupée par ces sièges, ainsi qu’au poids supplémentaire de la franchise bagages et aux autres options proposées.Pour réduire ce type d’émission de CO₂ tout en faisant des économies, il suffit d’encourager ses collaborateurs à voyager en classe économique. Étant donné que la plupart des déplacements professionnels se font dans le même pays ou sur de courtes ou moyennes distances, cette évolution ne devrait pas avoir d’impact majeur sur l’ensemble d’un voyage d’affaires.

Toutes les compagnies aériennes ne génèrent pas la même quantité de CO₂, même lorsqu’elles effectuent le même trajet. L’avion est parfois la seule possibilité pour effectuer un trajet. Mais il est toujours possible de réduire l’empreinte carbone de ces déplacements fortement émetteurs de CO₂. Pour le mettre en pratique, identifiez les compagnies aériennes qui desservent les itinéraires habituellement empruntés par vos collaborateurs et dressez une liste des compagnies les plus respectueuses de l’environnement. Voici quelques critères que vous pouvez utiliser pour identifier les compagnies aériennes les plus écoresponsables :

Un autre élément à garder à l’esprit concernant les voyages d’affaires est qu’un seul vol vaut toujours mieux que deux ! Les escales peuvent fortement augmenter les émissions de CO₂ de votre voyage, non seulement à cause de la quantité de carburant utilisée pour le décollage et l’atterrissage, mais aussi à cause de celle nécessaire aux opérations au sol et à tous les services liés à votre court séjour dans un aéroport supplémentaire.S’il n’est pas toujours possible d’éviter les escales, vous pouvez cependant réduire leur impact en raccourcissant leur durée, et éviter une nuitée à l’hôtel en restant à l’intérieur de l’aéroport.

La principale source d’émissions de CO₂ lors d’un voyage d’affaires provient certes du transport aérien ou routier, mais l’hébergement vient juste après. Avec une moyenne de dix à treize tonnes de CO₂ générées par chambre et par an au Royaume-Uni, choisir des hébergements plus écoresponsables est indispensable pour réduire l’empreinte carbone des déplacements d’une entreprise.Les hôtels consomment généralement de grandes quantités d’énergie et produisent inutilement des déchets dans le cadre de leurs activités. Toutefois, il existe des certifications pour les hôtels qui adhèrent à des pratiques respectueuses de l’environnement. Outre ces certifications, de nombreux hôtels ont mis en place leurs propres initiatives en la matière.

Les

statistiques montrent

que l’avion génère plus de CO₂ que le train, ce qui n’a rien d’étonnant. En revanche, s’agissant de la voiture, il peut être surprenant de constater qu’elle se révèle, dans certains cas,

moins écologique que l’avion

…Mais cela varie considérablement en fonction de l’itinéraire, du type de voiture et du nombre de passagers. Dans tous les cas, s’il y a plus d’une personne dans le véhicule, la quantité d’émissions rejetées est réduite, et la voiture redevient une meilleure option que l’avion.Compte tenu de ces faits, les transports publics devraient toujours être privilégiés par rapport à l’avion ou à la voiture lors des déplacements urbains ou interurbains. Dans de nombreux cas, ils améliorent même l’expérience de voyage : pensez au temps gagné en évitant les embouteillages et en n’ayant pas à chercher une place de parking !

Comme nous l’avons dit, les déplacements en voiture peuvent générer d’énormes quantités d’émissions. Mais ils sont parfois inévitables, alors que faire dans ces cas ? Là aussi, il est possible d’être plus respectueux de l’environnement.La meilleure option est d’utiliser des énergies renouvelables. Vous pouvez décider de remplacer vos voitures de fonction par des modèles électriques, ou d’en louer. Si cela n’est pas possible, vous pouvez également envisager de choisir des véhicules dotés de moteurs plus petits, qui consomment moins de carburant.

La mise en œuvre d’une politique de voyages écoresponsables ne concerne pas uniquement les dépenses. Nous avons déjà mentionné les avantages économiques de certaines initiatives de voyages écoresponsables. Évoquons maintenant un autre aspect très intéressant : les avantages fiscaux liés à la protection de l’environnement.Selon le pays où est basée votre entreprise, elle peut bénéficier d’avantages fiscaux pour la mise en œuvre d’initiatives durables telles que, entre autres, l’achat de véhicules électriques et à faibles émissions, l’offre d’abonnements aux transports publics pour les collaborateurs, les incitations aux déplacements écoresponsables et les dons.

Même les options les plus écoresponsables en matière de voyages génèrent des émissions de CO₂. Pourtant, il est encore possible d’atteindre la

neutralité carbone pour les voyages d’affaires

. Comment ? En optant pour la compensation carbone ! L’idée est de compenser vos émissions, généralement en faisant un don à un programme encourageant la réduction des émissions de CO₂.Lorsqu’il n’y a pas d’autre option, il est toujours possible de compenser 100 % de vos émissions liées aux voyages d’affaires en utilisant la

plateforme de réservation de voyages de TravelPerk

et GreenPerk.Suivez automatiquement les émissions de CO₂ générées par les déplacements de votre entreprise et achetez des compensations carbone (ou crédits carbone) qui contribuent à des organisations à but non lucratif et à des projets écoresponsables. Pour compenser 100 % des émissions d’un voyage, le montant est généralement équivalant à 0,5 % du coût du voyage.

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